La résurrection de la fille de Jaïre
L’humanité plénière de Jésus
Un corps d’homme dont la sensibilité physique reçoit, donne et puise au plus profond.
Une braise, vivante encore, mais enfouie.
La maturité de l’enfance,
une trop grande et si jeune lucidité.
Et dans sa maturité de 12 ans, peut-être cette enfant vit-elle d’angoisse et de mort.
Une mort physique annoncée.
Les parents désemparés, perdus, dépassés.
La foule
Les cris
Les lamentations et les pleureuses …
Et pour les accompagner, les joueurs de flûte.
Les indifférents,
Ceux qui ricanent…
Ils causent, et causent
Ils observent, railleurs
perdurant à jouer aux cartes,
ou à philosopher en rond,
embués dans leurs nombreux refus.
Un drame
Une musique de la vie
Un Oratorio.
Des sentiments de chaude présence sont en train d’être vécus.
Une main se presse et se tend,
sans jamais se faire écrasante ni cesser d’être fraternelle
« ENFANT, DRESSE-TOI ! »
La résurrection de la fille de Jaïre !
Isabelle Declève